mercredi 13 juin 2012

Les gargotes en Indonésie



En voyageant, parfois l’œil se pose sur quelque chose et puis tout au long du voyage, on développe une curiosité particulière et inattendue. 




Cette fois, ce sont les gargotes qui étaient les vedettes. Elles inspirent une forme de fascination pour la multiplicité des symboles et de vie qu'elles prennent sur le territoire. En les observant, on comprend un peu mieux la culture indonésienne et ça devient passionnant.

Objet d'art et art culinaire, elles sont partout, elles font parties du paysage. C’est le symbole de la street food indonésienne.  Certaines ont une adresse et d’autres déambulent dans les villes , sur les marchés ou sur les routes de campagne laissant derrière elles l’odeur d’une soupe, d’une grillade ou d’un riz parfumé

L’architecture de la gargote est une solide structure en bois mobile. Elles ont souvent un toit pentu, très utile pendant les périodes de pluies. Chacune trouve sa personnalité par la cuisine qu’elle propose mais aussi par sa décoration, sa couleur, son aménagement ingénieux et sa clochette qui permet de réveiller instantanément un quartier. 

Cette cuisine nomade est une formule économique et un bon moyen  pour découvrir la diversité des plats indonésiens. On est rapidement servi et souvent installé sur des mini chaises en plastique. Pour autant, street food ne rime pas avec fast food. Globalement, on mange bien dans les gargotes. Mais avant de s'installer, on prend vite l'habitude d'observer afin de repérer les indices d'une bonne adresse.
A la carte, on trouve les basiques de la cuisine indonésienne: le nasi Goreng (riz amélioré), le Gado gado (plat avec une sauce à la cacahuète), le bakso (soupe avec des boulettes de viande),  le sate (petites brochettes de viandes légèrement caramélisées) et les spécialités locales en fonction des régions et des saisons. Je me souviens encore de la saveur délicate du jus de tamarin frais à Lombok, d'une soupe aux herbes fraîches à Java, de la fameuse salade d'oranges au miel à Bali, ...

L’atmosphère populaire de la gargote évolue au fil de la journée. On observe les habitudes des uns et des autres; parfois des chanteurs et des musiciens mettent leur grain de sel le temps d’une ou deux chansons.
Une fois, on était tranquillement assis en train de manger une soupe à Bali, on a entendu sonné la fin des cours de l’école voisine, et immédiatement une ambiance de récréation s’est installée autour de la gargote avec des dizaines d'écoliers qui venaient prendre une soupe, comme tous les jours. Alors, on discute ensemble…

















Mode de déplacement doux, produits locaux, convivialité, 
de la vraie vaisselle, une technique économe en eau
 pour faire la vaisselle, ... écologique la gargote














Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.